Le téléphone au volant diminue la vigilance du conducteur, mais aussi son temps de réaction, ce qui peut provoquer des accidents. Téléphoner en conduisant est donc une infraction routière, qui est condamnée par une amende.
Amende et téléphone au volant : qu'est-ce que c'est ?
Le téléphone au volant est interdit au titre de l'article R. 412-6-1 du Code de la route. Cet article précise que : « L'usage d'un téléphone tenu en main par le conducteur d'un véhicule en circulation est interdit ».
Ainsi, ce n'est pas le fait de téléphoner au volant qui est interdit, mais de tenir l'appareil à la main. Cela signifie donc que l'on peut être passible d'une amende téléphone au volant, même si l'on n'était pas en communication.
Depuis le 1er juillet 2015, l'utilisation d'une oreillette est également interdite (c'est aussi le cas de tout dispositif susceptible d'émettre du son, à l'exception des appareils électroniques correcteurs de surdité).
Bon à savoir : seule l'utilisation d'un kit mains libres intégré au véhicule est autorisée.
Téléphone au volant : que risque-t-on ?
Téléphoner au volant constitue une contravention de 4e classe. À ce titre, le conducteur est passible d'une amende forfaitaire de 135 € (90 € si elle est minorée et 375 € si elle est majorée). Mais l'amende téléphone au volant est également accompagnée d'un retrait de 3 points du permis de conduire.
Si l'infraction de téléphone au volant a entraîné d'autres infractions (excès de vitesse, feu rouge, etc.), le conducteur devra payer l'amende relative à chacune des infractions et sera sanctionné par un retrait de maximum 8 points sur le permis de conduire.
Par ailleurs, depuis le 22 mai 2020, les conducteurs qui commettent une infraction au Code de la route (infractions définies à l'article R. 224-19-1) en tenant un téléphone à la main encourent une rétention du permis de conduire qui peut être suivie d'une suspension (décret n° 2020-605 du 18 mai 2020).
À noter : l'usage du téléphone au volant ou d'une oreillette peut être constaté par vidéo-verbalisation, sans interception du conducteur en bord de route.
Bon à savoir : vous pouvez consulter le simulateur officiel en ligne pour connaître les sanctions liées aux différentes infractions. Après avoir sélectionné l'infraction concernée parmi les 70 proposées, le simulateur énonce les sanctions possibles (retrait de points, amende, suspension de permis, etc.).