À quoi sert ce modèle de contrat ?
Afin d'éviter un procès long et coûteux, des personnes en conflit peuvent choisir de régler leur différend au moyen d'un règlement amiable : la transaction, la médiation ou la conciliation.
La conciliation est possible dans le cadre de tous les conflits entre plusieurs personnes (troubles du voisinage, conflit entre un professionnel et un consommateur, etc.), excepté lorsque le conflit porte sur une question d'ordre familial (filiation, pension alimentaire, etc.), d'état civil, ou sur un différend avec l'administration.
Dans le cadre d'une conciliation, le conflit est réglé par un « conciliateur de justice » qui – au terme d'une ou plusieurs réunions avec les parties – tente de trouver une solution qui convienne à chacun.
La procédure de conciliation présente plusieurs avantages :
- gratuité ;
- rapidité (3 mois maximum, renouvelable une fois pour une même durée).
Au terme de la conciliation :
- les parties trouvent un accord : l'accord doit être homologué par le juge ;
- les parties ne trouvent pas d'accord : libre à elles de saisir le juge compétent.
Bon à savoir : depuis le 1er janvier 2020, selon l'article 750-1 du Code de procédure civile, toute demande en justice (pour les litiges d'un montant inférieur à 5 000 € ou pour certaines actions relatives aux conflits de voisinage mentionnées aux articles R. 211-3-4 et R. 211-3-8 du Code de l'organisation judiciaire) doit être précédée d'une tentative de conciliation menée par un conciliateur de justice, d'une tentative de médiation ou d'une tentative de procédure participative, sauf exceptions.